Cyniquement, ces scènes hautes en couleur et "exotiques" sont tout aussi terribles que belles pour nos yeux d'occidentaux. Curieux mélange d'émerveillement et de culpabilité, d'attirance et de rejet.
Car finalement, en quoi consiste la beauté de l'inde ? Ses couleurs ? ses cultures complexes et multiples ? Ou encore l'authenticité, le pittoresque, la pauvreté, le dénuement ?
La pauvreté sauvegarde-t-elle une forme d'authenticité ? Où se trouve la frontière entre authenticité et le pittoresque ? Si l'inde était un pays riche, serait-elle toujours aussi attirante ? Comment peut on être séduit par ce pays où l'injustice est flagrante, les conditions de vie misérables pour une grande partie de la population. Ces questions font un peu philosophie de comptoir, mais pourtant, elles se posent à moi sans que j'en entrevois une réponse, plus fort maintenant qu'au début de mon séjour.
2 commentaires:
c'est-y que tu te convertirais en prof de philo à ton retour? Dans ce cas, un petit détour par Katmandou s'impose, et méfie toi, la rentrée scolaire va être chaude!
En ce qui concerne nos conditions nous les femmes , ont -elles réellement évolué depuis le debut du siècle même en occident?
Salut Fred & Mathieu,
Ne craignez rien pour la philo.. vue notre expérience commune de la philo avec Mathieu, je ne me laisserai pas sombrer ! Quant à Katmandou, je ne suis pas attiré, peut être à tort, par cette expérience.
Quand aux conditions des femmes, Fred, il n'y a pas de comparaison possible entre l'inde et la France, ou alors avant la guerre de 1914. L'époque de Zola.
Enregistrer un commentaire