samedi 28 juin 2008

Exaspération...

Mon chauffeur quotidien n'étant pas libre, j'ai eu droit à un remplaçant. Déjà, il est arrivé avec près de 30 minutes de retard en m'appelant toutes les 10 minutes alors que l'on ne se comprenait absolument pas. A chaque fois, j'interpellais une personne proche de moi qui prenait mon téléphone, lui donnait des indications que j'aurais été de toute façon bien incapable de lui prodiguer, même sans la barrière de langue. Je lui demande de me déposer MG Road (la rue de la ré locale). En plus d'être particulièrement mauvais conducteur, nous sommes passés par tous les bouchons de la ville. Il ne parlait pas un mot d'anglais et disait Ok avec un grand sourire à tout ce que je lui disais ou demandais. C'était d'abord drôle, puis pénible, franchement horripilant... petit à petit je sentais monter en moi une pulsion meurtrière. Au bout d'un nomment, j'ai craqué, de toute façon, il n'a jamais compris où je voulais aller, ni même fait l'effort ; j'ai attrapé sa feuille de route, je l'ai signée et j'ai jaillit de la voiture en plein bouchon, sous le regard ahuris du chauffeur. Il n'a pas eu l'air de comprendre qu'il n'avait pas été loin de l'expérience de la réincarnation...
Grâce à lui, et pour la première fois, j'ai donc passé une soirée, seul, dans le centre de Bangalore. Très sympa. Le centre grouille de monde comme dans la journée . Mais la nuit, l'air frais, apporte un petit quelque chose de vacances loin d'être désagréable.

Voila, voila, ce soir vous êtes nombreux à faire la fête en France (AG de la plongée, grosse fête chez Jean..), c'est un peu dur d'être içi loin de vous. Profitez-en bien, bonnes bringues et bises à tous !!

vendredi 27 juin 2008

Que des déceptions

Aujourd'hui, plusieurs déceptions...
La première, après avoir espéré Ooty, Cochin ou Calicut (le Kerala, région sur la cote Ouest de l'inde), cela sera finalement Bangalore office. Pas eu le temps de m'occuper de ce week end. Pas mal pris coté boulot. Finalement, j'irai travailler avec l'équipe demain samedi. Il faut se faire une raison, je suis à la bourre et cela ne sera pas plus mal avant les vacances...

La seconde, c'est ce soir au restaurant. J'ai voulu me la jouer le type qui n'est plus un touriste, un sorte de mutant indiano-occidentalo de rien du tout, un expat adapté. J'ai tenté le "middle spicy" (moyen épicé). Allez mon brave, cela fait 2 mois que je viens manger chez vous, envoyez.... J'ai du demander des mouchoirs pour me moucher, mes yeux pleuraient et j'ai trempé ma serviette en m'épongeant le front. Mes 66 cl de bière ont à peine suffit à éteindre le feu. Mon estomac se vrillait en demandant grâce. Le maitre d'hôtel et le serveur parlementaient à voix basse à proximité, un petit sourire au coins des lèvres : impossible de savoir si le sentiment éprouvé était de la compassion ou du foutage de gueule. A leur place, la seconde solution m'aurait assez inspiré.... Le pire, c'est que c'était bon. 2 heures plus tard, mon estomac crie encore vengeance. Seule un bonne cigarette locale a apaisé quelque peu la brûlure sur mes lèvres. Le feu par le feu.

La troisième déception, et non la moindre, est que je me suis dégonflé. Après 2 tentatives d'approches, j'ai du renoncer à demander la carte de visite du guguss de mercredi. J'en riais tout seul à la seule évocation. Mais non, peur du fou rire ou trop de cynisme, je n'ai pas pu. Dommage. Je commence mal collection et c'est cuit pour une carrière politique.

mercredi 25 juin 2008

Pingouin

Je travaillais ce matin devant mon ordinateur, tenu en éveil par l'ampleur de ma tache et la température digne d'un pôle australe, lorsqu'un déglinguandé, blanc, vraisemblablement allemand, est venu déambuler entre nous. Poliment, j'ai eu l'idée saugrenue de lui demander si je pouvais l'aider (non mais, t'es qui toi ?).
Et là, j'ai eu toute la peine du monde à garder mon sérieux. Le gus, terme clownesque bien adapté à son physique brut de fil de fer (un clown blanc?) , en avait le discourt burlesque. Il sussurait mystérieusement, laissant à penser qu'il allait me délivrer des secrets à forte valeur ajoutée. Afin d'assoir son discourt, ses grands bras battaient l'air à la manière d'un leader charismatique. J'hésitais entre clown, pantin ou crétin (c'est pour la rime..).
Sans rien lui demander, il m'a ainsi assommé de délires suffisants. Avec sa grande expérience il était employé très cher par Deutsch Telekom afin d'apporter son Enooorme expertise, dans de nombreux domaines mais notamment sur l'Offsore. Là, je tend l'oreille, je me dis qu'il va donc pouvoir m'ouvrir des portes, me donner des astuces pour lesquelles ma vie entière ne suffirait pas à le remercier.... L'apothéose ; j'étais tombé sur un orfévre de l'ouverture de porte ouverte. Ce monsieur n'a pas simplement des idées, des opinions ou des pensées comme vous et moi ; il est visionnaire... Fasciné, les yeux grands ouverts, j'attendais la bonne nouvelle, la prédiction du futur ; bref, ma vie toute entière allait basculer. Sa vision de l'offshore ? Des équipes Indiennes avec un interlocuteur occidentale unique (et gros con, tu crois que je fais quoi la ?), en Allemagne (t'as raison, cela va bien se passer à 7000 km...).
Demain, je vais essayer de le retrouver et de récupérer sa carte de visite. C'est décidé, je commence une collections de cartes de visite des ahuris suffisants et connards assermentés ; je leur mettrai des étoiles. Je suis bien content de commencer avec le pompon.... Si en plus, je pouvais avoir celle de l'innocent corrompu qui le paye très cher pour sortir des banalités pareilles, j'espère me reconvertir rapidement.
Parti, je me suis moqué de lui gentiment devant mes collègues qui avaient naturellement suivi la scène. Cela leur a plu que je me moque d'un blanc...

En repensant au guss, je me demande s'il ne m'a pas pris pour un indien...

dimanche 22 juin 2008

Luxe, calme et volupté



Voila le second week-end où, restant à Bangalore, je me fais fais plaisir avec un bon resto le dimanche midi. La semaine dernière, date de la première édition, j'ai pu constater l'efficacité de cette méthode sur mon moral de gaulois irréductible. C'est luxueux, bon, hors de prix (indien) mais toutefois accessible sans être trader à la Société Générale (moins de 25 euro) .
L'adresse, le Park Hotel, a été récoltée sur les nombreux sites d'expatrier français à Bangalore. Il y a des endroits qui vous semblent paradisiaques, inaccessibles. L'hôtel d'aujourd'hui en fait un peu parti. Je suis arrivé en ne m'y sentant pas trop à ma place, un peu gêné, un brin emprunté. Déjà, après la première coupe de champagne, cette impression tombe vite et vous y sentez parfaitement bien. Installé sur un petit canapé blanc, à coté de la piscine et à l'abri du soleil sous un dais de toile.... Une brise légère anime nonchalamment les voiles de la terrasse. Elle est pas belle la vie ???
Le principe est le buffet à volonté et boisson à discrétion (c'est la même chose), les serveurs se relaient pour vous apporter des brochettes indiano-occidentale exquises. Les plats occidentalisés, n'enflamment pas la bouche et accueillent avec évidence les saveurs locales.
La musique colle à la clientèle, occidentale, mon âge ou un peu plus ; Bob (Marley), côtoie les Beatles et même notre ex héros national, Patrick Hernandez (version remix). Un américain en short, sosie de Bruce Willis avec du ventre, fume un gros cigare debout dans la piscine.

Mais quelques fois, les bulles vous jouent des tours et apportent une distorsion dans votre perception. Dans cet éden, essentiellement des occidentaux donc, seuls. Tous, individuellement bien installés dans nos écrins de toile, profitons de cet instant privilégié, doux et léger. Le paradis, seul, sans famille et sans amis a quelque chose de pathétique.

Mais ne boudons pas notre plaisir, luxe, calme et volupté, humeur vagabonde...
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !.....

Ressortir après avoir trop mangé, trop bu...et retrouver l'inde et plus prosaïquement un rickshaw ; Gros choc et petit sentiment de honte (aller, 2 minutes et 32 secondes), c'était trop bon...

samedi 21 juin 2008

Temples et calvaires bretons

Mon week-end étant désespérément vide, j'ai improvisé une sortie en Taxi pour la journée.
Direction 160 km à l'ouest de Bangalore vers 3 petites villes, Belur, Halebid et Sravana Belagola. Organisée à la dernière minute (vendredi soir), je ne suis parti qu'avec mon chauffeur et l'un de mes collègues, Prabhakar, qui était venu sur Lyon au tout début du projet.
Le but de cette excursion était non seulement de quitter Bangalore, mais comme par hasard, la visite de quelques temples qui manquaient à ma collection. Je souris d'avance aux intrépides qui souhaiteront voir mes photos... le temple est à l'Inde ce que le calvaire est à la Bretagne. Je n'ai rien contre la Bretagne mais ceux qui l'on visité comprendront. C'est extraordinaire mais après une petite centaine, on s'autorise à penser, comme dans les milieux autorisés, que l'on verrait bien autre chose. Mais c'est trop simple, mes collègues ont brutalement découvert mon intérêt, mais un peu tard, sur les temples anciens. Et dans ce nouveau sujet d'intérêt commun, ils me proposent régulièrement, certes gentiment, de nouveaux temples, absolument immanquables. Cela ne va pas être facile. D'un autre coté comme tout ce qu'ils ont dit qu'ils organiseraient n'a jamais abouti, cela me laisse une marge de manœuvre convenable...
Les temples vus aujourd'hui étaient effectivement remarquables. Construit sous la même dynastie (Hyosala) que le temple de Somnapthpur, visité en Mai, j'ai retrouvé avec plaisir les sculptures pleines de finesse qui ornent les flancs de ces temples. Des frises d'une trentaine de centimètres de haut encerclent l'édifice de la base à mis hauteur. La 1er frise représente invariablement des éléphants. sur les suivantes, de nombreuse scènes de guerre (tiens vous aussi on vous avez dit que les indiens étaient non violent...) , des scènes de musique et de danse. L'état de conservation de ces scènes est assez exceptionnel (env. 900 ans)

samedi 14 juin 2008

Crémaillère

Sans internet durant la semaine de mon retour de France, la fréquence de mise à jour de ce blog a subit quelques perturbations. Une sorte de rupture qu'il n'est pas aisé de rattraper. Les éléments passés que l'on se faisait une joie de relater, les mots arrivant naturellement, se révèlent moins intéressant, moins croustillants plusieurs jours après. Je vais quant même essayer de vous décrire, avec la seule compagnie d'une canette de bière, ce que l'on pourrait qualifier de crémaillère.

Le chef de projet Indien, Sundar, a acheté un appartement à Bangalore. Comme toute action importante dans la vie des indiens, une cérémonie indoue semble dédiée à cette acquisition. Toute l’équipe et la hiérarchie proche ont été conviées à venir casser la croûte le vendredi à midi. Nous avons retrouvé Sundar, il avait pris sa journée, en tenue traditionnelle. Sa fierté était visible de nous montrer son immeuble encore en construction dans un quartier dans le même état.
Première surprise, la très proche proximité de l'un des périphériques semble être un avantage. Malgré l'état de chantier, nous quittons nos chaussures pour pénétrer dans l'appartement. La pièce principale, quoique de taille convenable, est quasi borgne. Seules des fenêtres donnant sur un puit de lumière (joli mot pour décrire une cheminée) apportent un peu de lumière naturelle. Le marbre posé au sol est beau mais couvert de taches obscures (plâtre, béton..., peinture..). Les standard de qualité, de confort et de finition ne sont pas en totale adéquation avec nos idées d'occidentaux. Cette découverte anéanti toute velléité d'éventuels et sulfureux projets immobiliers en Inde !
Comme c'est fête, des offrandes (noix de cocon, fruits, fleurs) s'étalent devant une sorte d'hôtel, érigé dans un coin de la pièce principale. Je retrouve les colliers de fleurs découvert dans le magnifique marché au fleur de Bangalore. Une brasier (et oui!!!) éteint (mais vus l'épaisseur des cendres..) siège au milieu de la pièce. Je vous passerai sur le cadeau commun : une magnifique horloge imitant une roue de bateau ; splendide....(je n'étais pas informé..).
Et puis, le repas.. au rez de chaussé, sur le chantier. Des tentures nous isolent des cuisiniers et des ouvriers qui déchargent des sacs de ciment d'un camion... Bucolique... Le repas en lui même semble être un repas continue ; les invités s'y succèdent depuis 6h00 du matin.

C'est naturellement un repas Indien, servi sur des feuilles de palmier à la façon des restos branchés en France. Cette fois, pas d'échappatoire, j'ai du manger avec la main. La seule main droite, en plus. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à utiliser toute la main. Je mange avec les mains comme je tape sur mon clavier ou boit mon café, avec 3 doigts. Peut être un peu snob, mais pas pratique. Cela les faisait marrer, les collègues... En plus, il faut ruser pour que les éléments liquides distribués sur votre magnifique feuille ne se dirigent sournoisement sur vos genoux... Et refusé l'eau (sortie du tuyau) lorsque l'on mange un peu épicé est une sorte d'abnégation. J'ai tenu en espérant ne pas devenir un cas intéressant pour mon fréro, l'imminent Infectiologue de la famille.

Frémissement...

Depuis le début de la semaine, l'équipe s'ébroue. Mon morale s'accroche à cette croissance d'activité frémissante. En partant vers 20h30, je suis le premier à partir et cela sans un certain plaisir...
En vieillissant, j'ai l'impression de ressembler de plus en plus à papa. L'inefficacité et la glandouille m'irrite. Quelque part, "faut que ça bouge". J'étais presque heureux que l'équipe décide de venir travailler ce samedi. Je suis venu travailler avec eux, bien entendu. Il est difficile de demander aux autres ce que l'on ne fait pas soi-même, c'est un minimum.
Plusieurs éléments se sont conjugués pour provoquer ce petit électrochoc au niveau de l'équipe ; l'arrivée non planifiée du directeur de projet en début de semaine est fait sans doute parti de ces élément. Je me réjouie de cet appuie surprise.

Mais ce soir, ma déception, sans éprouvé mon moral retrouvé, est toutefois perceptible. Une équipe d'indiens qui s'active n'est pas synonyme de résultats immédiat tangibles. Ma livraison de lundi, qui semblait avoir été un but commun, me semble maintenant utopique en regard des points encore en suspend. Chaque membre de l'équipe est un mélange surprenant de compétence et de débutant. Au premier problème technique, ils viennent vers moi comme si j'appartenais à l'une de leur nombreuse divinité. Je deviens de moins en moins affables quand à mes réponses...
Mais quelle belle expérience, toujours comme dirait papa, c'est formateur (cela veut dire dire que cela t'apporte plein de trucs mais assez éloignés de la notion de plaisirs simples) !

jeudi 12 juin 2008

Reprise de moral

Difficile de parler travail…Mais hier, petit creux de vague, vague à l’âme. Sentiment d’impuissance et doutes. Disons que les 2-3 dernières semaines ont été professionnellement difficiles.. En Inde, c'est très High Level comme dirait le manager Indien. C'est tellement High Level que des fois, je pense qu’ils oublient de développer.
La Légende m'avait soufflé qu'il fallait tout répéter, tout vérifier. J’avais cru à l’exagération mais j'ai peur que ce soit une prophétie.
On ne peut pas dire qu'ils soient super autonomes, cela fait un mois que je leur répète les mêmes choses et le projet n’avance pas comme il devrait. Je ne me suis jamais senti aussi proche de Don Guichotte se battant contre ses moulins…
1 mois à 16-18 personnes, on en tombe du boulot dans une équipe en France, malgré les 35 heures, les RTT, les ponts, Laurence Parisot et tout et tout !
C'est usant, d'autant plus usant que c'est difficile de ne pas se sentir responsable d'un avancement laborieux.
D'un autre coté, lorsqu'on a l'habitude qu'une personne vous ouvre les portes, qu'une autre appuie sur le bouton de l'ascenseur, etc... On peut comprendre l’égarement que provoque l’insidieux bug.
Mais aujourd’hui, cela va mieux. Il y a un frémissement. Cela fait 2 soirs où je suis le premier à partir (20h45). Je respire et ne sens plus mes coups de soleil, je mue et change de peau. Même pas eu le temps de planifier une sortie pour le prochain WE !

lundi 9 juin 2008

Hampi enfin !

Vendredi soir, direction la gare de Bangalore. Au programme, un train de nuit pour Hampi, un autre site classé au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, situé à 450 km au nord de Bangalore (10 heures de train (belle moyenne). Arrivée samedi au petit matin dans la ville la plus proche, Rickshaw et découverte du Site pour 2 jours pleins.
Que dire d’Hampi ? Un site magique , tant par son cadre que par les ruines nombreuses et grandioses qui s’y trouvent (une citée royale et plus de 300 temples du XVème siècle). Une constellation de temples et de fondations diverses jouent à cache cache au milieu de collines qui semblent uniquement composées de blocs énormes de granit. Des oasis de bananiers, palmiers et cannes à sucre s'étirent le long d'une large rivière torturée. Les couleurs s'affichent de rouges, d'ocres, de noir et de vert.
Comme le site s’étend sur plusieurs hectares, j’ai loué un vélo le samedi (de là à dire que je me mets au sport...). Comme le temps n’était particulièrement beau, je n'ai pas prêté attention au soleil ; j'ai maintenant l'air d'une grosse écrevisse portant un "Marcel". Oui, mais à une écrevisse indienne, avec un très beau point rouge sur le front (belles nuances d’écarlate).
Dimanche, j’ai arrêté le vélo et j’ai arpenté les lieux à pied, sans relâche, jusqu'à la nuit (c'est 18h00...). La saison touristique est terminée et l’on ne rencontre pas grand monde sur les sites. Sur les plus éloignés, c'est encore plus magique de les découvrir à pied. Comme un enfant, on se sentirait presque l'âme d'un aventurier découvrant des sites oubliés de civilisations disparues. Indiana Jones ou les tigres des « Les 2 frères » ne dépareilleraient pas et l'on se surprend à être presque déçu de ne pas les apercevoir sortir d'un temple puant les chauves souris (c'est vrai...).

Je suis revenu ce matin par le même train de nuit. Pour l’anecdote, j’ai été un peu obligé d’aller au boulot en scandales…enfiler des chaussettes sur des coups de soleil….

Au milieu de toute cette beauté et ces temple, je n’ai pu m’empêcher d’avoir le cœur un peu serré en pensant à toutes ces retrouvailles familiales et religieuses de ce week end que j’aurai aimé partagé, spectacle pour les uns, baptême ou première communion pour les autres.