Cela faisait longtemps que je pensais le faire mais les occasions avaient manqué. Et puis voila, l'occasion s'est enfin présentée d'aller manger avec mon chauffeur. Bonne occasion de discuter avec un indien moins occidentalisé que ceux que je fréquente au travail.
Mon chauffeur a 26 ans, et est célibataire. Comme beaucoup d'indien, il vit "En famille" ; chez son frère, sa belle sœur, leur fils et sa propre mère.
En premier abord, c'était touchant de voir sa réelle émotion à être là, en tête à tête avec moi : c'était la première fois pour lui non seulement qu'il mangeait avec un client mais aussi avec un étranger, en égal à égal...
Cela a commencé avec des petits détails culturels amusants : pas facile d'expliquer ce que signifie "s'il vous plaît" ou "merci" lorsqu'il ne semble pas exister de mot de politesse.
Puis en se détendant, l'alcool aidant, il m'a un peu parlé de ses problèmes, plus personnels , comment il vit, comment il voit les choses.
Comme de nombreux indiens, il est particulièrement attiré par notre monde occidental, moins par le coté société de consommation qui fait briller les yeux de mes collègues, mais par l''éducation et l'émancipation que représente l'occident à ses yeux. Bien que fier de son pays, il pense que l'évolution de celui-ci, et de par là même, sa condition, ne passe que l'occidentalisation. Étonnamment, les indiens avec qui j'ai essayé de parler de cela, ne le ressentent pas comme une intrusion culturelle mettant en péril leur propre culture.
Mon chauffeur a 26 ans, et est célibataire. Comme beaucoup d'indien, il vit "En famille" ; chez son frère, sa belle sœur, leur fils et sa propre mère.
En premier abord, c'était touchant de voir sa réelle émotion à être là, en tête à tête avec moi : c'était la première fois pour lui non seulement qu'il mangeait avec un client mais aussi avec un étranger, en égal à égal...
Cela a commencé avec des petits détails culturels amusants : pas facile d'expliquer ce que signifie "s'il vous plaît" ou "merci" lorsqu'il ne semble pas exister de mot de politesse.
Puis en se détendant, l'alcool aidant, il m'a un peu parlé de ses problèmes, plus personnels , comment il vit, comment il voit les choses.
Comme de nombreux indiens, il est particulièrement attiré par notre monde occidental, moins par le coté société de consommation qui fait briller les yeux de mes collègues, mais par l''éducation et l'émancipation que représente l'occident à ses yeux. Bien que fier de son pays, il pense que l'évolution de celui-ci, et de par là même, sa condition, ne passe que l'occidentalisation. Étonnamment, les indiens avec qui j'ai essayé de parler de cela, ne le ressentent pas comme une intrusion culturelle mettant en péril leur propre culture.
2 commentaires:
Hey salut l'indien ! Bravo pour ce blog qui me fait furieusement penser à notre experience chez GE de travail avec les même indiens de Bangalore !!! le prix a payer de la productivité SW est le même pour tous ! A bientôt donc, puisque tu rentres bientôt, au plaisir de te (vous) voir a Paris ou en Bretagne (un peu moins depaysant certes mais néanmois fot agréable...). François.
Salut François.
Sympa d'avoir de tes nouvelles ! c'est vrai que la vie nous a un peu séparé ces dernières années !
Je ne savais pas que tu avais travaillé avec l'inde ? Pour de l'informatique ? On va pouvoir échanger !!!
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